Dans quelle rivière trouver de l’or en France ?

L’or est un métal qui se cache dans la roche, raison pour laquelle l’Homme creuse des mines très profondes en quête des plus belles pépites. Mais comment l’or arrive-t-il ensuite jusque dans les cours d’eau pour créer des rivières aurifères ? C’est le phénomène d’érosion qui est en responsable, découvrant les failles rocheuses où l’or s’est niché. Le passage récurrent d’un cours d’eau à ces endroits le désagrège, et le transporte le long de la rivière ou du fleuve. Cela explique que l’on trouve surtout l’or dans les régions montagneuses, ou dans les zones ayant abrité des mines qui ont mis des failles dorées à découvert.

Si on peut trouver de l’or presque partout dans l’Hexagone, il y a des zones aurifères plus prolifiques que d’autres. Certains départements sont en effet particulièrement prisés des orpailleurs¹, car la géologie des lieux et les nombreux cours d’or sont propices à la découverte d’or.

Les cours d’eau du Massif central

Dans le Massif central et jusque dans les Cévennes, l’intégralité des départements peut être explorée pour trouver de l’or. Du Puy-de-Dôme à la Corrèze en passant par le Lot, le Cantal, l’Aveyron, etc., il y a des cours d’eau où se cachent des paillettes d’or. 

Établir une liste exhaustive des rivières aurifères du Massif central s’avère complexe, mais on peut en citer quelques-unes : la Jordanne, la Vézère, l’Isle, le Lot, l’Allier, l’Orb, etc. 

Les zones aurifères dans les Pyrénées

Parmi les rivières et fleuves aurifères les plus riches en or du pays, on trouve celles des Pyrénées. D’un bout à l’autre de la chaîne montagneuse, il y a des cours d’eau où l’orpaillage peut s’avérer fructueux. Ariège, Aude, Haute-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales et Hautes-Pyrénées : tous ces départements comportent des zones aurifères qui font le bonheur des chercheurs d’or. Les cours d’or les plus célèbres pour pratiquer l’orpaillage dans les Pyrénées sont la Têt, le fleuve de l’Aude, le Salat, la Neste, etc., ainsi que la Garonne, alimentée par des affluents aurifères.

Les rivières du Massif armoricain

Si la montagne est souvent le lieu privilégié pour chercher de l’or, il faut savoir que la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire possèdent également de nombreux cours d’eau aurifères. Cela tient à la géologie du Massif armoricain, une ancienne chaîne de montagnes, qui ne culmine plus qu’à 417 mètres aujourd’hui. 

Au sein d’affluents de grosses rivières (ex. Mayenne, Oust, Sarthe) ou dans des cours d’eau plus modestes, on peut s’adonner à l’orpaillage avec succès dans le Massif armoricain. On parle même d’un “Triangle d’or” en Bretagne, autour des villages de Mûr-de-Bretagne, Loudéac et Pontivy.

Les autres départements où trouver de l’or

Si le Massif central, le Massif armoricain et les Pyrénées sont les régions les plus aurifères en France, il n’est pas nécessaire de s’y rendre pour partir à la recherche du métal doré. 

Vous pouvez par exemple explorer des fleuves et rivières comme la Moselle, le Rhin et ses affluents, le Gier, l’Isère, l’Ognon, etc. En revanche, vous avez moins de chance de trouver de l’or dans le Nord et le Nord-Est de la France ainsi que dans le bassin parisien.

Si en théorie, de nombreux cours d’eau permettent de trouver quelques paillettes d’or avec un peu chance et avec les bonnes techniques, la réalité est un peu plus complexe. En effet, plusieurs départements, afin de protéger leurs cours d’eau et les écosystèmes qui les entourent, ont interdit aux orpailleurs de sillonner les rivières aurifères. C’est par exemple le cas dans le Finistère, dans les Côtes-d’Armor, dans le Jura ou encore dans le Gard à certaines périodes de l’année.  D’autres départements ont quant à eux décidé de restreindre les zones d’orpaillage, tout en laissant la possibilité aux chercheurs d’or amateurs de s’adonner à leur passion dans certains cours d’eau.

Il est donc important de se renseigner auprès de la Direction Départementale des Territoires avant de partir en quête d’or dans un cours d’eau.

Connaître les endroits les plus riches en or est un premier prérequis pour maximiser ses chances de trouver un peu du métal doré. Mais il ne suffit pas de placer sa bâtée dans un cours d’eau aurifère pour espérer y voir se déposer des paillettes d’or comme par enchantement. Les orpailleurs qui connaissent le plus de succès ont en effet quelques techniques pour savoir plus précisément où chercher.

Trouver et suivre la Goldline

Dans une rivière aurifère, l’or n’est pas présent à tous les endroits ni dans chaque mètre cube d’eau qui suit son chemin jusqu’à la mer. Il suit plutôt une ligne, appelée Goldline, qui constitue son itinéraire à travers les méandres. Généralement, l’or va prendre le chemin le plus court, mais cela dépend du niveau d’eau (période de crue ou de décrue) et des “pièges” qu’il rencontre sur sa route.

Il faut savoir que la “ligne d’or” n’est pas dorée : on ne la repère pas par son aspect brillant ou sa couleur jaune, mais elle se présente sous la forme de sable noir. En effet, la Goldline ne contient pas uniquement de l’or, mais l’ensemble des métaux et matériaux les plus lourds. Parmi eux, on trouve la magnétite et l’hématite, des minerais dont les couleurs respectives sont noire et rougeâtre. D’où la formation d’un sable noir dans lequel se cache l’or, plutôt que d’une Goldline dorée.

S’intéresser aux zones de ralentissement dans le cours d’eau

Une fois qu’un orpailleur a déterminé la Goldline d’un cours d’eau, son travail n’est pas fini. Il faut savoir où ont pu être piégées les paillettes, afin d’y plonger sa bâtée. En toute logique, l’or et le sable noir étant lourds, ils viennent se déposer là où des obstacles les empêchent de continuer leur chemin dans le cours d’eau. Il y a ainsi plusieurs endroits stratégiques où chercher l’or dans un cours d’eau aurifère : 

• Dans les méandres, là où les paillettes viennent s’accumuler puisqu’elles ont tendance à vouloir suivre une ligne directe, et donc droite ;
• Au niveau des rochers, des branchages et autres obstacles assez imposants qui se trouvent au milieu de la rivière ou le long des berges ;
• Dans les zones où le cours d’eau rétrécit, à l’endroit où le débit est ralenti, puisque cela fait couler les paillettes d’or vers le fond ;
• Dans les marmites, ces trous formés naturellement dans le cours et qui captent les matériaux les plus lourds ;
• Dans les failles de la roche, qui constituent aussi des espaces dans lesquels le sable noir peut se loger ;
• Au niveau des confluents de plusieurs cours d’eau, car leur rencontre peut mener à des dépôts d’or le long de la berge.

Après avoir découvert ces lieux où pouvait se cacher l’or, ne reste qu’à prélever du sable noir et à compter sur la chance pour trouver quelques paillettes !

Si votre objectif est de vous constituer un important stock d’or et de diversifier votre patrimoine, l’orpaillage de loisir n’est pas la bonne option. Dans les rivières aurifères de France, vous pouvez bien sûr trouver quelques paillettes qui ont de la valeur, mais rien qui ne vous permette de devenir immensément riche. L’orpaillage constitue plutôt une activité ludique, où l’on prend plaisir à chercher, sans forcément trouver LA pépite. Vous n’en retirerez pas moins une vraie satisfaction en découvrant vos premières paillettes, mais cela peut exiger une certaine patience.

Si l’on ne peut pas espérer trouver beaucoup d’or dans les cours d’eau, alors, comment se procurer de l’or ? L’achat d’or auprès d’un spécialiste comme Gold Union reste l’une des meilleures solutions à votre disposition. Pourquoi ? Parce que vous êtes certain(e) d’acheter de l’or pur et certifié, livré directement chez vous en toute sécurité. Et ne croyez pas que ce n’est pas à votre portée : nous proposons bien sûr des lingots de 1 kg, mais également des lingotins qui peuvent peser entre 5 et 500 grammes, permettant d’investir même avec un budget moindre.

Pour autant, rien ne vous empêche d’aller pratiquer l’orpaillage dans nos belles régions françaises simplement pour le plaisir !